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Programme du concert du 13 Avril 2018

Ouverture Coriolan Opus 62 (L.W. Bethoveen)

Il s'agit, avec Egmont (1810), de la plus célèbre des ouvertures de Beethoven et, par sa puissance expressive et dramatique, d'une des œuvres les plus caractéristiques du style dit « héroïque » du compositeur.

Cette ouverture s'inspire de l'histoire de Caius Marcius Coriolanus, général romain, qui avait reçu le surnom de Coriolan pour avoir pris la cité volsque de Corioles en 493 av. J.-C.. Exilé de Rome après s'être violemment querellé avec les tribuns de la plèbe nouvellement instituée, Coriolan fait allégeance aux Volsques qu’il avait autrefois combattus. Il les persuade de rompre le traité passé avec Rome et de lever une armée d’invasion. Lorsque les troupes volsques menées par Coriolan menacent Rome, les matrones romaines, dont son épouse Volumnia et sa mère Veturia, sont envoyées pour le dissuader d’attaquer. Voyant sa mère, son épouse et leurs enfants se jeter à ses pieds, Coriolan fléchit, ramène ses troupes aux frontières du territoire romain et se suicide. C'est de cette dernière partie de l'histoire que Beethoven s'est inspiré pour écrire son ouverture.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Coriolan_(Beethoven)

Concerto pour deux violons (J.S.Bach)

Le Concerto pour 2 violons en ré mineur (BWV 1043), aussi connu sous le nom de Double concerto pour violon, est une œuvre de Johann Sebastian Bach et un des meilleurs exemples des œuvres de la fin de la période baroque. Il l'a composé entre 1717 et 1723 alors qu'il est maître de chapelle à Köthen (Anhalt). En 1739, à Leipzig, le compositeur en fait un arrangement pour deux clavecins transposé en ut mineur (BWV 1062).

En plus des deux solistes, le concerto est écrit pour cordes et basse continue.

Le concerto est caractérisé par la subtile mais pourtant expressive relation entre les deux violons tout au long de l'œuvre, principalement dans le Largo ma non tanto, où l'orchestre à corde se limite à jouer des accords. Ce concerto imite la structure de la fugue et utilise le contrepoint.

Le concerto est composé des trois mouvements habituels pour un concerto :

  1. Vivace ;

  2. Largo ma non tanto ;

  3. Allegro.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Concerto_pour_2_violons_en_r%C3%A9_mineur_de_Bach

François Guin

Soliste (violon) : Tristan Benveniste

Tristan Benveniste obtient en 1997 les premiers prix de violon et de musique de chambre au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Passionné de quatuor à cordes, il intègre au sein du Quatuor Résonance la classe du Quatuor Ysaye puis le cycle de perfectionnement au C.N.S.M.D.P. et poursuit ses études au sein de l’organisme ProQuartet (centre européen de musique de chambre). Il obtient en 2002 dans cette formation un troisième prix au concours international de quatuor à cordes d’Osaka (Japon).

Tristan Benveniste est titulaire du certificat d’aptitude à l’enseignement du violon et de la musique de chambre et du Diplôme d’Etudes Musicales de direction d’orchestre obtenu en juin 2011 dans la classe de Claude Brendel au Conservatoire à Rayonnement Régional de Rouen.

Tristan Benveniste occupe depuis 2000 le poste de co-soliste des seconds violons à l’Opéra de Rouen Haute-Normandie.

Il est chef fondateur, directeur artistique et musical de l’orchestre Opus 76 depuis sa création en 2010.

Soliste (violon) : Noé Sainlez

Ayant commencé la musique à l’âge de 5 ans par le piano, Noé débute le violon à son entrée au conservatoire de Rouen en 2007 à l’âge de 7ans. Il intègre ensuite le CRR de Paris pour y rester un an dans la classe de Larissa Koloss de 2008 à 2009, Noé rentrera ensuite dans la classe de Luc Marie Aguera au CRR de Rouen de 2009 à 2016. À l’âge de 15 ans, il obtient son Diplôme d’études musicales de violon avec la mention très bien et les félicitations du Jury ainsi que son Certificat d’études musicales de piano mention très bien à l’unanimité du jury. Ce jeune violoniste poursuit actuellement ses études au conservatoire de Boulogne-Billancourt, il participera à la finale du concours international de Hong Kong en Septembre 2018. 

Victor Josse

Passionné de cinéma, de musique et de littérature, Victor Josse a étudié le violon et la composition au Conservatoire de Dinan puis s’est inscrit dans la classe d’Ecriture de David Lamaze au Conservatoire de Rennes, d’où il est sorti diplômé en 2017. Il souhaite désormais se destiner à écrire de la musique, pour lui-même mais aussi pour le cinéma, guidé par son modèle de toujours, John Williams.

François Guin

Tromboniste, flûtiste, orchestrateur et compositeur, François GUIN sociétaire de la SACEM, découvre le jazz au lycée, puis avec Marc LAFERRIERE à l'occasion de l'inauguration du SLOW CLUB en 1956... Il en devient vite un interprète passionné !

Il débute avec Jacques HELIAN, et accompagne Charles AZNAVOUR autour du monde, puis Johnny  HALLYDAY, Michel LEGRAND, Jacques BREL, Cab CALLOWAY...

Il revient tout au jazz en 1967 avec Maxim SAURY, et dès 1968 forme ses ensembles LES FOUR BONES, puis LES SWINGERS. Il joue dans le grand orchestre de DUKE ELLINGTON, enregistre pour « BARCLAY » deux albums dans lesquels il partage la vedette avec Paul GONZALVES et Cat ANDERSON. Il est classé premier trombone français au référendum « JAZZ HOT » et obtient le « PRIX DJANGO REINHARDT » qui consacre le musicien de jazz de l’année. François GUIN participe aux plus grands festivals de jazz : Antibes où il accompagne avec son orchestre Roy ELDRIDGE, Varsovie, Prague, Montreux où il joue dans les grands orchestres de Clark TERRY et de Gerry MULLIGAN, et avec les plus grands musiciens américains : Ray CHARLES, Lionel HAMPTON, Joe NEWMAN, Dizzy GILLESPIE…

Avec ses SWINGERS, ses FOUR BONES ET SON SWING QUARTET. Il se produit en France et joue la "guest star" dans divers orchestres européens. Après une courte retraite, il s'adonne de nouveau à cette passion qu'est le Jazz. Il compose et orchestre pour des jeunes musiciens qui lui font également ressortir ses archives du grenier.

Lien complémentaire : http://francoisguin.com/

Soliste (trombone) : Fabien Cyprien

Après avoir obtenu un DEMS au CNSM de Lyon en 2005, il intègre la Musique des Gardiens de la Paix de la Préfecture de Police de Paris. Tout en évoluant dans un répertoire pour orchestre d'harmonie et symphonique, il se consacre également à la musique de variété, musique du monde et au jazz qu'il étudie avec François Guin et Carine Bonnefoy-Selin.

Il fait partie de la tournée en symphonique de Serge Lama en 1998, puis joue dans diverses formations tels que L'Orchestre du Splendid, l'orchestre de l'émission Danse avec les stars, Julie Piétri au Bataclan, le Big Band de Tony Chasseur, Simon Jurade, Ernesto Tito Puentes, Deldongo, Courir Les Rues et plus récemment, en 2017, sur la tournée de Michel Sardou.

Concerto to the Duke (François Guin)

En 1985 Janos Komives alors directeur de la Musique au Ministère de la culture, dirige LES PHILARMONISTES DE CHÂTEAUROUX (composés de 15 instrumentistes à vents). Il commande à François Guin une œuvre pour Trombone-Jazz adaptée à cette formation bien particulière sans section rythmique !

LE CONCERTO TO THE DUKE est écrit, répété et interprété en première mondiale aux Cordeliers à Châteauroux le 20 novembre 1988.

Après le décès de leur chef, Les "Philarmonistes" sont dissous et le Concerto monte au grenier jusqu’à ce que de jeunes musiciens insistent pour savoir ce qu’il est devenu. C’est Fabien Cyprien qui va le découvrir bien rangé ... et lui faire redescendre un étage ! C'est une version complètement remaniée et enrichie que vous allez entendre ce soir.

De plus il enregistre une publicité sous la direction de Vladimir Cosma, ainsi que diverses musiques de film telles que L'Ame soeur, King Guillaume, Océan, Vilaine, Radin (Dany boon) et Rock’n Roll. Il participe également au dernier album de Kendji Girac, Liane Foly ou encore Claude Bolling ainsi qu'à de nombreux autres enregistrements.

 

Il est actuellement trombone solo à la Musique des Gardiens de la Paix de la Préfecture de Police de Paris, à l’orchestre de François-Xavier Roth « Les Siècles » et l’orchestre « Divertimento » sous la direction de Zahia Ziouani.

Lien complémentaire : https://www.jetseptbones.com/

Polemos (Victor Josse)

L’idée de Polemos – la guerre en grec - est née de l’envie de raconter une histoire d’orchestre et de mettre en scène ce dernier, dans sa réalité comme dans ses légendes urbaines. En ce qui concerne la musique, on pourrait donc la considérer comme une sorte de musique de scène, si ce n’est que la pièce de théâtre qu’accompagne l’orchestre est mise en scène par lui-même : chaque instrument est acteur et personnage, le chef finit par se faire mener à la baguette, le narrateur raconte et tisse sournoisement une toile qui enveloppe les protagonistes, la musique le suit, l’accompagne, s’échappe, revient, éclate ou se tait, sonne et dissone, entreprend de susciter des images, des souvenirs et des réminiscences. Le cinéma, ses histoires, ses auteurs, ses compositeurs, ne sont jamais bien loin…

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